Laurent Berger Et Sa Femme – Ce mercredi, le dirigeant de la CFDT, Laurent Berger, a annoncé sa démission, effective le 21 juin. L’actuel numéro deux du syndicat devrait lui succéder. Elle est née au Mans, où elle a également fait ses études primaires et secondaires, avant de s’inscrire à l’université d’Anger.
Ce mercredi, le dirigeant de la CFDT, Laurent Berger, a annoncé sa démission, effective le 21 juin. L’actuel numéro deux du syndicat devrait lui succéder. Elle est née au Mans, où elle a également fait ses études primaires et secondaires, avant de s’inscrire à l’université d’Anger.
En tant que représentante de la CFDT dans les réunions intersyndicales, elle a été vue avec Laurent Berger depuis plusieurs mois maintenant. Cela comprend des réunions avec l’exécutif et des journées de protestation contre la réforme des retraites.
Une forte compréhension du monde du travail et une personnalité dynamique résument cette femme. Lors des discussions sur l’assurance-chômage, elle s’est battue avec acharnement. Elle est très appréciée à la maison car “elle est proche des gens et très humaine”, comme l’a dit un membre de la famille dans une récente interview avec le Monde.
Un négociateur persistant qui maintient une vision optimiste
Cette Finistérienne est née le 23 novembre 1976 ; elle est titulaire d’un DESS en chimie et a passé plusieurs années à occuper le poste de responsable de la sécurité environnementale dans une firme d’experts-conseils.
Après l’explosion de l’usine AZF de Toulouse, entre autres événements, elle est engagée en 2003 par la fédération chimie-énergie de la CFDT pour assurer la formation des syndicalistes sur les risques technologiques.
Mère de deux enfants, cette négociatrice tenace mais finalement optimiste a été particulièrement active dans la lutte contre les récentes modifications de l’assurance-chômage qui ont rendu plus difficile l’indemnisation des demandeurs d’emploi.
Elle est également impliquée dans le Pacte du pouvoir de vivre, une alliance d’une soixantaine de groupes travaillant à une synthèse des préoccupations environnementales, sociales et démocratiques.
Après la CGT, le flambeau est passé à la CFDT. Après avoir dirigé la CFDT pendant dix ans, Laurent Berger a annoncé mercredi sa démission, effective le 21 juin. Sa sous-fifre Marylise Léon devrait prendre sa place. Dans les pages du Monde, Laurent Berger la qualifie de “dynamique”, louant sa “compréhension du monde du travail qui est forte, parfois plus fine que [la sienne]” (notamment sur le thème des nouvelles formes d’emploi, par exemple exemple).
Elle s’est battue avec acharnement lors des négociations pour l’assurance-chômage, et elle croit fermement que la transition écologique doit se faire équitablement sur le plan social. Elle est aimée de tous à la maison tant elle est accessible et chaleureuse.
Marylise Léon est revenue dans les rangs de la CFDT depuis 18 ans. Ce Mancelle est originaire de la Sarthe et y a fait ses études secondaires, puis collégiale en Anjou, et enfin diplômé de l’université de Créteil, Val-de-Marne.
Selon une interview qu’elle a accordée au Télégramme en 2019, elle a décroché son premier emploi dans le secteur des transports au début des années 2000 et s’est depuis spécialisée sur les questions de pollution. Par la suite, Marylisa Léup assume le rôle de représentante des ressources humaines dans un petit cabinet de conseil qui n’emploie que sept personnes.
Laurent Berger n’est pas une cible facile. Les syndicats, les mécènes et les politiciens le scrutent. Son premier test sera les négociations sociales historiques dont rêve François Hollande. Et il sait que ses larmes sont sincères. En français, ils jouent tous pour de bon. Plus de tort pourrait être causé à la CFDT par un texte dénué de sens que par son absence, a-t-il averti.
accusé de trahison pour avoir accepté un compromis avec Raffarin sur la réforme des retraites, et 10 % des ses partisans ont renoncé à leur soutien. des sujets ». C’est mon sac, cochon grinçant.
Quand la CGT se replie sur le successeur de Bernard Thibault, la CFDT prend le relais sans accroc. Ceux qui travaillent avec lui louent son éthique de travail, son expertise technique et sa proximité avec les troupes. D’autres ont cependant critiqué sa carrière d’apparatchik, qui a commencé lorsqu’il était employé par un organisme d’insertion à Saint-Nazaire et s’est poursuivie lorsqu’il avait 28 ans et est devenu représentant à plein temps de la CFDT au niveau du syndicat local, la région, et enfin la confédération.
Une critique cinglante qui déchire son prédécesseur : “Nous sommes en plein chaos mental.” Les gens se plaignent que les jeunes n’ont pas de responsabilités, puis qualifient d’« apparatchik » quiconque parvient à en assumer très tôt. Le joueur intéressé joue la sécurité.
Il s’est abstenu de voter à l’élection présidentielle et a précisé qu’il ne participait pas aux élections primaires du parti socialiste car il s’inquiétait de la réaction de la CFDT face à sa proximité avec le gouvernement. Je ressens le poids de la responsabilité, réfléchit-il. Ce soir, il prend la direction de Bercy. Pas au ministère, mais plutôt sous la tente métallique de Florange.
François Chérèque, nommé en janvier inspecteur général des affaires sociales, a décidé de mettre fin à son troisième mandat à mi-parcours, disant à ses proches que “ça aurait été trop dur pour Laurent”. Lors de la réforme des retraites, il se souvient de ce jeune CDI : « J’ai rencontré le tout simple et produit d’une nouvelle génération Laurent dans les Pays Mais je ne pouvais pas encore dire que ça arriverait à Moi L’année 2009 voit la nomination de Laurent Berger à la commission exécutive.
Un clé à molette qui oblige à déménager à Paris. J’étais hésitant. Je n’ai aucun intérêt à poursuivre une carrière, aussi incroyable soit-elle. La rédaction du texte d’orientation du colloque de Tours en 2010 a été déterminante pour convaincre son mentor.
L’élève est maintenant seul après deux ans d’études. “François sera pour moi ce que Nicole était pour lui : attentif sans être envahissant.” Ils se bombardent constamment de messages, parfois juste pour s’amuser. Par exemple, Chérèque a transmis un e-mail à Berger qui disait: “C’est toi le patron maintenant, à toi d’aller dans ces comités Théodule de bidule.” Ou ce geste inattendu Ah ! C’est l’heure des “Chiffres et des lettres”. Il a beaucoup pratiqué le même humour de pot à Saint-Nazaire.
Cet homme parvient à passer chaque week-end avec sa famille de trois personnes, qui comprend deux filles et un fils âgés de 8 à 18 ans. Cette aviatrice à la retraite encourage l’équipe de France au Stade de France, assiste aux concerts d’Yves Jamait et Fatal Picards, fait du roller derby le dimanche et emmène sa petite fille au musée d’art moderne qu’elle adore. Son groupe de copains nazis ne l’oubliera pas.
Ses partenaires de belote lui ont offert un album photo de leur investissement en guise de cadeau de bienvenue. Parmi eux, Isabelle Mercier, qui le connaît depuis qu’elle a 14 ans et se souvient : « A sa fête de départ pour le syndicat local, on lui a fait enfoncer des clous recouverts de savon. C’est vrai que c’est un peu un charognard. , mais il sait rallier les troupes pour retape une maison.
