
Francois Leotard Cause De Sa Mort – Homme politique français, François Léotard est né le 26 mars 1942 à Cannes (Alpes-Maritimes) et décédé le 25 avril 2023. Il a été maire de Fréjus pendant près de vingt ans tout en étant le représentant du Var. De 1986 à 1988, il a été ministre de la culture et de la communication. De 1993 à 1995, il a été ministre d’État et de la Défense. Il a été président du Parti républicain et de l’UDF de 1996 à 1998.
Il a été reconnu coupable en 2004 d’avoir détourné en 1995 un fonds public de Matignon pour financer son propre parti politique, le Parti républicain. En 2021, après avoir été reconnu coupable par la Cour de justice de la République d’avoir participé au volet financier des abus sociaux de l’affaire Karachi, il est condamné à deux ans de prison avec sursis et 100 000 euros de réparation.
Biographie
François Léotard est le fils d’André Léotard, maire de Fréjus de 1959 à 1971 et conseiller à la Cour des comptes. La volonté de « blanchir l’honneur de son père », vivement critiquée à la suite de la catastrophe de Fréjus en 1959, va conduire l’implication de François Léotard dans la vie publique. Il est également le frère cadet du pionnier de la photographie Angel Tomasi.
Issu d’une famille de sept enfants, d’une mère corse et d’un père ex-monarchiste passionné de littérature française, il est élevé dans le culte de Charles Maurras. Il effectue ses études secondaires au lycée Charlemagne à Paris et au lycée Marcelin-Berthelot à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne).
Il achève ses études de premier cycle en 1961 et poursuit des études de sciences juridiques et politiques à Paris. Il prend la parole contre la guerre d’Algérie au sein du Parti socialiste unifié (Section de Vincennes) en 1961 et 1962. Ensuite, il envisage de poursuivre une carrière ecclésiastique. Il arrive le 3 octobre 1963 à l’abbaye bénédictine de La Pierre-Qui-Vire, où son père l’avait soigné.
Quoique novice sous le nom de « frère Honorat », il quitte la communauté au bout de quelques mois. Secrétaire de chancellerie, engagé en 1968 dans les services centraux du ministère des Affaires étrangères à Paris, entré sur concours interne à l’ENA en 1971 (promotion François Rabelais).
Il passe à l’administration civile en 1973 et intègre les cabinets préfectoraux de François Lépine, préfet de la Dordogne de 1975 à 1976, et préfet de Paris de 1973 à 1975, en charge de l’urbanisme et des questions environnementales. Il a servi dans le cabinet du ministère de l’Intérieur de Michel Poniatowski en 1976 et 1977. Il apparaît alors comme le haut fonctionnaire idéal, formé à l’administration des collectivités et au service de l’Etat mais sans intérêt particulier.
Débuts en politique
Membre du cabinet de Michel Poniatowski, ministre d’Etat et fidèle allié de Valéry Giscard d’Estaing, François Léotard est entré en politique par sa victoire aux élections de 1977 et 1978 respectivement à la mairie et à la députation de Fréjus. Il intègre l’initiative “Young Leaders” de la French-American Foundation-France de 1981.
Il a été élu à la législature en 1981, et en 1982, il a été battu par Charles Millon et a été élu chef du parti. En fondant ce parti sur le modèle du libéralisme reagano-thatchérien, il crée une machine électorale au sein de l’UDF qui lui permet de concurrencer Valéry Giscard d’Estaing et Raymond Barre et d’en émerger rapidement en signalant la rupture avec le nationalisme à la fois socialiste et gaulliste et en représentant une génération plus contemporaine.
Il s’oppose à une liste commune RPR-UDF conduite par Jacques Chirac et Simone Veil aux élections européennes de 1984 car, selon ses propres termes, “ce serait rendre un grand service à Jean-Marie Le Pen”. Certains le décrivent comme un « homme d’État », et il est alors proposé comme président potentiel.
Vice-ministre de la Culture et de la Communication
Après la victoire de la droite aux élections législatives de 1986, il a soudoyé Matignon ou le ministère de la Défense, une position qui est finalement revenue à André Giraud sur le veto de François Mitterrand, Mitterrand disant à Chirac : « Votre ami Léotard aurait été téméraire de déclarer la guerre sans que nous nous en rendions compte. dans un sens ou dans l’autre.”
Elle réclame la Culture et la Communication en échange du maintien du budget de Jack Lang. La jeune garde du mouvement centriste de droite est surnommée la “bande à Léo” à cause de lui. Alain Madelin, Gérard Longuet, Jacques Douffiagues et Claude Malhuret en font partie. Pourtant, les sondages montrent que l’opinion publique commence à se retourner contre ce hussard peu fidèle, ce qui a également suscité l’ire de Valéry Giscard d’Estaing en tant que nouveau président de l’UDF.
Il essaie d’équilibrer le libéralisme économique et le volontarisme politique malgré l’absence de compréhension claireaménagement du champ culturel ou liens avec les milieux artistiques ; sinon, il serait en mesure de réduire considérablement la portée des activités de son ministère. A cet effet, la loi votée le 21 juillet 1987 tente de soutenir les projets culturels régionaux, ainsi que de dynamiser le pouvoir législatif et les fondations.
Son budget est contraint par les réglementations gouvernementales, l’attribution par son prédécesseur de 40% des crédits d’intervention pour 1986, des promesses de financement de 4 000 organisations, et d’autres obligations à remplir, dont un prêt spécial de trois millions de francs à SOS Racisme pour rembourser sa dette . De plus, l’Opéra Bastille coupe un quart de son budget et la Biennale de Paris accuse un déficit de 10 millions de francs. Il élimine l’orientation vers le développement culturel comme moyen de réduction des coûts.
