
Femme De Michel Izard Journaliste – Son expérience, son métier, sa passion pour l’écriture… Un nouvel épisode du podcast “Les Gens Qui Lisent Sont Plus Heureux” raconte l’histoire. Les téléspectateurs francophones de TF1 JT connaissent bien la voix de Michel Izard. Et c’est bien aussi.
Ce journaliste chevronné couvre tous les aspects de l’actualité depuis trois décennies et il n’a jamais cessé d’inspirer ses lecteurs par son enthousiasme pour l’exploration, l’histoire et la culture. Parfois, il fait tout d’un coup, comme lorsqu’il emmène son cameraman de confiance Bertrand Lachat à l’autre bout du monde pour rapporter des images inédites.
En 2019, nos deux amis ont profité d’une expédition scientifique pour nous faire découvrir l’île des Cochons dans le sud-ouest de l’océan Indien. Inexplorée depuis près de quatre décennies, elle abrite une colonie de manchots dont la population a explosé ces dernières années. Michel Izard revient de ce voyage la tête pleine de souvenirs.
Et l’envie de raconter aux autres le sort incroyable subi par leurs prédécesseurs sur cette terre sauvage. Le titre du livre est “Le mystère de Pig Island”, et il a été publié par Paulsen Editions. Et l’auteur a accepté de nous en parler dans un nouvel épisode du podcast People Who Read Happier. Extraits…
À la recherche de l’île aux cochons
Personne n’avait visité cette île depuis 37 ans. Cachée du monde et protégée par les humains, cette île légendaire abritait la plus grande colonie royale de lamantins au monde. Près de 2 millions étaient répartis sur 20 hectares. Jusqu’en 2016, lorsque des photographies aériennes ont révélé un déclin précipité de leur nombre au cours de trois décennies pour des raisons jusque-là inconnues.
Une mission a été organisée à la demande de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) afin d’observer la situation de première main. Il a fallu un peu de persuasion pour l’embarquer. Et puis, sortie du brouillard, est apparue l’île aux Cochons, notre destination après cinq jours de mer et deux mille cinq cent milles nautiques.
Concernant son désir d’écrire un livre
Quand je rends visite à mes parents, je me retire dans ma chambre, où je garde mon bureau et une petite bibliothèque remplie de piles de livres. J’ai toujours été écrivain. Après 30 ans de reportage télévisé, j’ai finalement réalisé que j’avais besoin d’une bonne histoire. Le premier a été découvert par moi à mon arrivée à Adélia, en France, sur les traces de l’explorateur Jules Dumont d’Urville (Lafon, Michel. Adélie, mon amour. 2018).
Mais cette fois-ci, il y avait d’autres protagonistes, puisque je me suis mis à “rechercher toutes ces histoires de marines, de chasseurs de phénix et de naufragés qui avaient pu se poser et passer du temps sur cette île où je suis resté six jours, fasciné par sa nature sauvage qui vous saute à la gorge.”
En raison de son style de reportage unique en son genre
Quand j’ai commencé à la télévision, mon accent n’allait pas bien avec le public. Ce n’était plus un problème une fois que j’ai rencontré Jean-Pierre Pernaut et que j’ai commencé à lire le journal de 13H. De l’extérieur, cela peut sembler étrange que j’aie été encouragé à évoluer vers ce style d’écriture à TF1, où l’on pourrait supposer que les choses sont normalisées. Il y a l’emphase, l’intonation et le choix de la phrase.
C’est comme ça que je suis, mais c’est aussi une compétence que j’ai perfectionnée par la pratique. C’est la même chose avec l’écriture. Aussi pour un reportage télévisé. L’importance de maintenir une politique de vocabulaire stricte ne peut être surestimée. Lorsque les gens perdent leur capacité à s’exprimer par le langage, cela inaugure l’anarchie morale, comme l’a dit Orwell.
Basé uniquement sur son amour inconditionnel de son travail
“Je suis journaliste et ma priorité numéro un est toujours la précision. La sincérité dans le calcul des chiffres. Là encore, il y a un certain niveau d’expertise en jeu. Notre travail consiste à comprendre comment transmettre l’information, quelle que soit sa complexité. Et quoi de mieux que de s’asseoir devant une feuille blanche et de se demander « comment diable vais-je décrire ce voyage, ce souvenir extraordinaire dont je ressens encore des picotements ? “
BIOGRAPHIE
Je suis né le 18 septembre 1963 à Toulouse, France. J’ai fréquenté l’Université Paul Valéry et j’ai grandi dans la région de Montpellier. J’ai rédigé mon mémoire de maîtrise sur “L’image des femmes dans les films militaires pendant la Première Guerre mondiale” (Le rôle du genre représenté dans les films militaires pendant la Première Guerre mondiale).
J’ai obtenu mon diplôme avec mention du CFJ en 1989. Depuis 1989, j’ai travaillé comme reporter pour les journaux télévisés de TF1, d’abord au Journal de 13h puis au bureau de Washington et dans plusieurs rédactions. Mon travail de reporter et de « storyteller » dans le domaine du journalisme est toujours quelque chose qui me passionne. Mon préféré Nos sujets sont des récits de voyage sur des destinations lointaines, des régions polaires, des découvertes scientifiques, l’environnement, l’histoire humaine et des projets de restauration comme l’emblématique cathédrale Notre-Dame de Paris. Depuis 2017, j’ai réalisé plusieurs documentaires et longs métrages de 60 minutes pour Ushuaa TV et TF1.
MICHEL IZARD ET TOUTE L’ÉQUIPE, AU DÉPART DU BORD DE MARION DUFRESNE POUR L’ÎLE COCKROACH. Michael Izard et Bertrand Lachat sur TF1 DROITS RÉSERVÉS À TOUS J’ai écrit deux livres basés sur mes voyages et mes expériences, dans lesquels j’espère combiner les récits de ma propre vie et ceux des lieux que j’ai visités.
